PSG : La révélation inattendue de Riolo sur le clash avec Verratti attire l’attention
Entre 2012 et 2023, Marco Verratti s’est imposé comme l’un des symboles du Paris Saint-Germain, suscitant à la fois l’admiration et la controverse. Son style de jeu raffiné et sa capacité à dicter le tempo du milieu de terrain ont rapidement conquis une partie du public parisien, mais il n’a jamais fait l’unanimité auprès des observateurs avertis.
Parmi ses plus fervents critiques, Daniel Riolo s’est illustré par la virulence de ses propos à l’égard du milieu italien. Sur les ondes de RMC, notamment dans l’émission After Foot, Riolo n’a jamais hésité à pointer du doigt les limites et les insuffisances de Verratti, surtout lors de ses dernières saisons sous le maillot parisien.
Pourtant, derrière cette posture tranchée, Riolo a récemment livré une explication nuancée de sa relation avec l’ancien joueur du PSG. Interrogé dans le cadre de « Colinterview » et évoquant son ouvrage Le football selon moi, il a tenu à clarifier un point souvent mal compris : « Il y a des choses qui vont surprendre beaucoup de gens sur ma relation avec Verratti. Je ne le déteste pas ? Les gens se trompent quand les gens disent que je déteste qui que ce soit. Je ne déteste personne. Je raconte juste la relation ».
Cette déclaration éclaire d’un jour nouveau la dynamique entre le journaliste et le joueur. Riolo insiste sur le fait que ses critiques n’étaient pas motivées par une animosité personnelle, mais par une volonté de rééquilibrer un discours qu’il jugeait trop dithyrambique autour de Verratti. Selon lui, l’idolâtrie dont bénéficiait l’Italien ne correspondait pas toujours à ses performances réelles sur le terrain.
Il précise d’ailleurs : « Souvent, mes excès vont contrer les excès des autres. Je trouvais tellement que l’idolâtrie autour de Verratti était exagérée par rapport au rendu sur le terrain qu’en fait, le fait que je contre cette idolâtrie me faisait pousser dans l’excès. J’étais tout seul face à une quantité énorme. Ça donne toujours l’impression que moi je suis en fixette ».
Cette approche, revendiquée par Riolo, s’inscrit dans une tradition du journalisme sportif où l’analyse critique vise à contrebalancer les emballements collectifs, quitte à adopter une posture radicale. Il reconnaît que cette attitude peut donner l’impression d’une obsession, mais la justifie par le contexte médiatique entourant le joueur.
En définitive, l’attitude de Riolo envers Verratti témoigne de la difficulté à maintenir une analyse lucide dans un environnement où la passion l’emporte souvent sur la raison. Le cas Verratti illustre parfaitement la tension entre reconnaissance du talent et exigence de résultats, un débat qui anime régulièrement les débats entre connaisseurs du football.