PSG : Le Bayern Munich surprend tout le monde avec une décision inattendue

Le Bayern Munich continue d’affirmer sa suprématie face au Paris Saint-Germain en Ligue des Champions, infligeant une nouvelle défaite aux Parisiens sur leur propre pelouse. Avec ce succès 2-1, le club bavarois devient la seule équipe à avoir remporté trois rencontres consécutives à l’extérieur contre le PSG dans cette compétition. Les précédents revers parisiens remontaient à avril 2021 et février 2023, tous deux sur la plus petite des marges.

Dès le coup d’envoi, la formation allemande a imposé un rythme intense, dominant outrageusement la première période. Malgré une infériorité numérique après l’expulsion de Luis Diaz, auteur d’un doublé, les Bavarois ont su résister au retour des Parisiens en seconde mi-temps. La maîtrise physique et tactique du Bayern a mis en difficulté un PSG incapable de retrouver son jeu habituel.

Joao Neves, entré en jeu, a tenté de dynamiser l’équipe parisienne dans le dernier quart d’heure, mais les champions d’Europe en titre n’ont jamais su trouver la faille. Marquinhos, interrogé par Canal+, a reconnu la supériorité adverse : « On a trouvé une équipe très bien en place, physiquement surtout. Ils ont été mieux que nous dans l’impact physique, les récupérations hautes. On n’arrivait pas à mettre notre jeu en place. On a beaucoup de joueurs pas à 100 %. Je fais partie de ces joueurs ».

Luis Enrique, en conférence de presse, a dressé un constat similaire. Il a souligné la première période à sens unique : « En première période, ils ont été supérieurs, ils ont eu plus d’occasions. On a fait de beaux cadeaux, et quand tu fais des cadeaux à ce type de joueurs, c’est normal de perdre la première mi-temps. Ils auraient pu marquer encore plus de buts. En seconde ça a été très différent. On a bien fait le boulot, on s’est créé beaucoup d’occasions mais c’est difficile d’attaquer une équipe avec dix joueurs derrière le ballon. On aurait pu faire match nul. Je ne sais pas si ça aurait été juste. Mais quand ce n’est pas le jour, il faut accepter ça et penser au prochain match ».

L’entraîneur espagnol a également relativisé cette première défaite européenne de la saison, insistant sur la gestion d’un effectif rarement au complet : « je ne me rappelle aucun match cette saison où on a joué avec toute l’équipe en forme. C’est une saison différente, il faut savoir gérer ça. Je ne me cherche aucune excuse, c’est notre responsabilité de faire mieux mais il faut accepter. Je suis calme car je sais qu’on va surmonter ça. J’attends au fil de la saison de récupérer l’équipe et les joueurs pour retrouver notre niveau. C’est le début de la compétition. L’important c’est en mars, avril, mai, on verra quelle sera la hiérarchie à ce moment-là ».

Les erreurs individuelles ont lourdement pesé dans la balance. Luis Enrique a insisté sur l’importance de la concentration à ce niveau : « Si tu fais des cadeaux à ce niveau, c’est but et c’est fini. Le match a changé car ils ont eu un joueur expulsé. À 11 contre 10 on a bien joué mais pour moi, c’est dommage de terminer avec ce résultat. Je m’attendais à un meilleur match de notre part mais quand tu récupères des joueurs blessés, ils ne sont pas à 100 %. C’est une chose que je dois savoir gérer beaucoup mieux avec mon expérience ».

Bradley Barcola, en zone mixte, a abondé dans le même sens, soulignant le manque de justesse et la supériorité du Bayern : « On a manqué de concentration. On s’est vite fait surprendre. On a manqué de justesse sur certaines actions. Ça nous a coûté des buts. Voilà, c’est tout. Le Bayern est une très belle équipe, honnêtement on a été surpris. On a vu à onze que c’était très dur. Il faut travailler pour répondre à ce genre de challenge. C’est une bonne piqûre de rappel. Il ne faut pas qu’on se relâche ».

Khvicha Kvaratskhelia, interrogé à son tour, a reconnu la difficulté de la tâche face à un tel adversaire : « C’est difficile à dire. Il y a beaucoup de bonnes équipes. Le Bayern en fait partie, on le savait. La saison est longue, il y a beaucoup de matches ».

En définitive, le PSG s’est heurté à une équipe du Bayern Munich parfaitement organisée et d’une redoutable efficacité. Cette défaite met en lumière les limites actuelles du collectif parisien face à un adversaire de ce calibre, et rappelle l’exigence du très haut niveau européen.